
Je vous parle aujourd’hui de l’association Enfance et Partage qui m’accompagne depuis ces dernières années pour lutter contre le syndrome du bébé secoué.
Reconnue d’utilité publique, Enfance et Partage travaille avec les pouvoirs publiques pour lutter contre le syndrome du bébé secoué en étant présent sur le terrain pour faire de la prévention, en proposant des outils, des supports et du soutien aux parents, victimes.
Plus d’informations sur l’association sur leur site https://enfance-et-partage.org
Depuis plus de 40 ans, Enfance & Partage lutte pour protéger, soutenir et défendre les enfants contre la maltraitance et toutes les formes de violence, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles.
Les personnes confrontées à des violences faites aux enfants peuvent ainsi appeler le numéro vert STOP MALTRAITANCE, gratuit et anonyme : 0800 05 1234.
Dans certains cas, l’association peut aussi proposer un accompagnement juridique et/ou psychologique individuel.
Le service d’accueil téléphonique Allo Parents Bébé (0800 00 3456) est aussi à la disposition des nouveaux et futurs parents pour répondre à leurs interrogations au cours des trois premières années de leur enfant.
L’association conduit ainsi de multiples actions de terrain, dans les milieux scolaires et de loisirs, pour transmettre aux plus jeunes les bonnes pratiques pour être vigilant et se protéger face aux violences. Enfance & Partage sensibilise aussi les professionnels travaillant avec les plus jeunes afin qu’ils sachent identifier les situations à risques, encourager et accueillir la parole des victimes.
L’association est fortement engagée dans la défense des droits des enfants et des victimes de maltraitance et de violence. Elle milite notamment pour que la parole de l’enfant soit libérée, entendue et écoutée. Elle propose enfin toute action susceptible de renforcer la protection des victimes.
Forte de plus de 250 bénévoles, de 18 comités locaux, d’une dizaine de salariés et d’un réseau de professionnels (avocats, psychothérapeutes), Enfance & Partage continue de rappeler que si l’enfance est belle, elle est aussi fragile. Il est donc important de la protéger.
mots clés : association, prévention, soutien, syndrome du bébé secoué, victime
La première victime du syndrome du bébé secoué est le bébé. Pour autant, les parents, grand parents, oncles, tantes… la famille sont également des victimes. Chacun à sa façon a subi, vécu cette annonce terrible : » ce bébé a été secoué » et a du se résigner à voir partir, ce bébé, ce petit fils vers l’au delà.
J’ai souhaité aujourd’hui, mettre en lumière une « mamie », Nathalie, une femme, une battante, la mère de Pauline qui a vu son fils Maël mourir dans ses bras
Par : Un collectif de parents et de familles d’enfants victimes de syndrome du bébé secoué.
C’est avec un grand soulagement que nous, parents et familles d’enfants victimes du Syndrome du Bébé Secoué assemblés en collectif, avons appris la décision du Conseil d’État du 7 juillet 2021. La validité des critères de diagnostic de ce syndrome, tels que fixés dans les recommandations de la Haute Autorité de Santé, sont notamment reconnus et validés.
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé sont conformes à l’état de la science et ne méconnaissent pas la présomption d’innocence.
Aujourd’hui, je souhaite mettre à l’honneur Michèle, une infirmière puéricultrice. La profession des infirmières puéricultrices fait partie de ses professionnels de santé jouant un rôle clef dans la prévention du syndrome du bébé secoué.
Le syndrome du bébé secoué est un traumatisme crânien non accidentel effectué par un adulte. L’adulte prend l’enfant principalement par les aisselles et effectue un mouvement violent d’avant en arrière. La tête du bébé est ballotée d’avant en arrière. Le cerveau choque la boîte crânienne provoquant le déchirement des vaisseaux sanguins entourant le cerveau, des œdèmes cérébrales et des saignements.