Nathalie, une mamie victime du syndrome du bébé secoué témoigne
La première victime du syndrome du bébé secoué est le bébé. Pour autant, les parents, grands parents, oncles, tantes… la famille sont également des victimes. Chacun à sa façon a subi, vécu cette annonce terrible : ” ce bébé a été secoué” et a du se résigner à voir partir, ce bébé, ce petit fils vers l’au delà.
J’ai souhaité aujourd’hui, mettre en lumière une “mamie”, Nathalie, une femme, une battante, la mère de Pauline qui a vu son fils Maël mourir dans ses bras
Nous sommes grands-parents de plusieurs petits enfants qui font de nous notre plus grande fierté. Donc quand notre fille Pauline, nous a annoncé sa grossesse nous étions très heureux. Un autre « petit bout chou » va faire partie de notre famille, sachant que Pauline et son compagnon serait de très bons parents, et que cet enfant était désiré.
L'accouchement :
Notre fille a eu une grossesse très difficile. Elle a été hospitalisée plusieurs fois. Le 23 janvier 2018 vers 17h, je reçois un appel de Pauline qui est à l’hôpital depuis plusieurs semaines. Ils vont surement déclencher l’accouchement car elle ne va pas bien du tout. Ils lui ont fait une prise de sang et les résultats ne sont pas bons du tout mais il ne faut pas que je m’inquiète.
Vers 20h, elle me rappelle pour me dire qu’il la descende pour une césarienne en urgence. Notre angoisse commence, nous habitons à plus de 400 km. Nous ne pouvons être auprès d’elle, sachant que son compagnon est soit disant parti au travail alors que les médecins avaient prévenu que Pauline allait accoucher ce jour. Nous apprenons plus tard que Sébastien n’était pas parti au travail mais chez sa tante. Il est arrivé à la maternité mais Maël était déjà né. Quelques heures plus tard nous recevons une photo, notre petit fils est né, qu’il est beau ! Ma fille va bien et Maël part en réanimation néo nat car il est venu au monde à 7 mois de grossesse.
Il faut savoir que si le service n’avait pas réagi rapidement, je perdais ma fille et mon petit-fils car Pauline a fait ce qu’on appelle « un HELLP syndrome ». Tous les jours, je prends des nouvelles de Pauline. Maël va bien. Le samedi, je prends la route pour aller rendre visite à ma fille et voir mon petit-fils. Il est magnifique. Je suis une mamie comblée car mon petit ange fait son premier sourire, juste pour moi, sa mamie.
Le post accouchement :
Je reprends la route le dimanche. J’ai des nouvelles tous les jours, Pauline m’envoie des photos : son premier peau à peau, son premier bain. Elle est épanouie et une heureuse maman. Pauline sort de la maternité mais va voir son fils tous les jours. Quelques jours avant la sortie de Maël, Pauline me téléphone en pleurs catastrophée. Elle veut préparer la chambre de Maël qui doit sortir bientôt. Son compagnon ne s’en est pas occupé alors que Pauline ne pouvait le faire. Elle me raconte que la tante de Sébastien leurs a donné une poussette avec un cosy mais aucun morceau ne s’adapte. La poussette est dans un état pitoyable. Elle se demande comment elle va faire pour ramener Maël à la maison. Mon mari et moi nous achetons une poussette complète. Cela nous semble pour nous tout à fait normal.
Le 26 février 2018, Maël rentre à la maison. Le plus dur est derrière eux. Ils vont pouvoir vivre leur vie avec leur fils. Que du bonheur en perspective ! J‘ai tous les jours ma fille au téléphone qui me raconte comment est mon petit ange. Elle est un peu déçue du comportement de son compagnon car il ne veut jamais aller se balader. Il bosse de nuit, dort jusqu’à 17h et repart au travail après.
Pour la fête des grands-mères, ils décident de venir nous voir en Lorraine sachant que Pauline a demandé à la néo nat si ce n’était pas risqué pour Maël vu les kilomètres. Ils ont eu l’accord du médecin. Quel beau cadeau ! Nous passons un super weekend à chouchouter notre bout chou. Mon mari s’est même occupé de Maël la nuit avec Pauline. Ma fille Marina qui est en école de photographie en profite pour prendre des photos. Mais je vois son père pas très impliqué dans ce moment si complice. Il reste sur son téléphone, ce qu’il fait d’ailleurs tout ce weekend end. Et voilà, il faut qu’il reprenne la route. Nous sommes confiants, l’avenir est devant eux maintenant. Malheureusement, nous ne savons pas que ce serait la dernière fois que nous pourrions revivre ses moments si agréable.
Le jour qui n’aurait jamais dû exister :
Notre vie bascula dans la nuit du 16 au 17 mars 2018. La nuit, je ne prends jamais mon téléphone portable avec moi. Il reste dans le salon pour éviter des appels non indispensables. Vers 2h du matin un bruit me réveille. C’est le téléphone fixe qui sonne. Je vais vite répondre. Ce n’est pas normal, j’entends la voix de Marina qui est chez son copain. Elle m’annonce que Pauline a essayé de me joindre plusieurs fois car Maël a fait un arrêt cardiaque. Je rappelle immédiatement Pauline. Elle pleure et m’explique que Maël a fait un arrêt cardiaque mais les pompiers sont sur place. Ils ont réussi à le réanimer. Ils l’emmènent à l’hôpital. Mon mari me rejoint. Nous sommes sur le choc. Nous essayons de nous rendormir mais la peur est toujours là.
Le lendemain, nous prenons des nouvelles : pas d’améliorations. Nous prenons la route le dimanche matin sachant que ma grande fille Ludivine et mon gendre ont rejoint Pauline et Sébastien à Lens le samedi soir. Nous arrivons à l’hôpital où nous retrouvons Ludivine et mon gendre qui nous disent que Pauline est auprès de Maël. Ils n’ont toujours pas vu de médecin. Quant à Sébastien, il dort sur les sièges de la salle d’attente. A ce moment nous trouvons cela anodin mais en prenant du recul comment pouvait-il dormir sachant son fils était entre la vie et la mort ? Je demande à être reçu par un médecin. Je veux savoir ce qui se passe. Je revois encore l’image de ce grand monsieur qui en impose par sa carrure. Il nous reçoit Pauline, Ludivine et moi-même. Là il nous sort que le cerveau de Maël est bousillé. Il est rempli de sang, tous les vaisseaux ont éclaté. Je ne comprends rien. Est-ce une maladie ? Il nous dit non ! Nous sommes abasourdis et ne comprenons toujours pas ce qui se passe. Nous avons l’autorisation de voir Maël. Je rentre dans cette chambre. Maël est branché de partout. Il y a des machines, des bips bips incessants. Je lui fais des bisous. Je veux qu’il se batte.
La Justice...
Nous rentrons à l’appartement de Pauline et Sébastien, et en discutant j’apprends qu’ils sont convoqués le lendemain à la brigade des mineurs. Je ne comprends pas trop pourquoi. Je me dis que cela doit être une formalité.
Le lendemain, nous allons tous à la brigade des mineurs. Pauline et Sébastien sont interrogés séparément. Le temps semble suspendu. Nous essayons de nous soutenir. Il y a une machine à café qui deviendra notre allié pendant un certain temps. Enfin, le soulagement, Pauline revient et nous annonce que Sébastien est en garde à vue. Elle n’en sait pas plus. Le lendemain, nous recevons un appel de la brigade qui veut nous entendre moi et mon mari pour nous poser quelques questions. Ensuite, elle reconvoque notre fille l’après-midi. Nous revoilà au commissariat et l’attente est encore insoutenable. Pourquoi veulent ils réinterroger Pauline ? Milles questions se bousculent dans notre tête. Cela nous semble une éternité. Pauline nous apprend que Sébastien a avoué avoir bercé Maël trop fort, comme dans un bateau pirate. Nous essayons de faire le geste qui décrit mais rien n’explique l’état de Maël. Il est mis en détention provisoire. A partir de ce jour, nous avons vécu comme des robots : perquisition au domicile, prise de photo de l’appartement. Une épreuve dure à encaisser.
Nous allons voir Maël tous les jours avec toujours de l’espoir. A chaque fois c’est une petite victoire. Mon mari et mon gendre sont obligés de repartir en Lorraine car il faut qu’ils reprennent le travail. Malgré qu’elle ait une entreprise à gérer et des enfants, elle reste auprès de nous pour pouvoir m’épauler. Pauline est incapable de faire quoi que ce soit toute seule, ce qui est compréhensible dans la situation actuelle.
Un ange est né :
Le 22 mars, à mon réveil, j’ai une sensation bizarre. Je ne saurai l’expliquer. Marina, en école de photographie à Cambrai nous demande de venir la chercher pour voir son petit neveu. A peine arrivée au service de l’hôpital, le portable de Pauline sonne. C’est l’infirmière. Je ne dis rien mais j’ai compris que pour notre petit ange va s’envoler. Un drap blanc est accroché sur la porte. Tout semble être suspendu dans le temps dans ce service. Maël doit passer un IRM mais le transport ne peut pas avoir lieu. Il est trop faible. Le médecin pose la question à ma fille si elle veut que les machines restent allumées ou les débrancher pour ne pas entendre ses bruits de bip bip incessants. Pauline demande à les débrancher. Il est posé dans les bras de sa maman. Il donne son dernier souffle dans ses bras comme une preuve d’amour. Cette image est à jamais gravée dans ma mémoire jusqu’à la fin de ma vie. Son petit prince l’a attendu pour lui dire un dernier au revoir.
J’étouffe. L’étau se resserre dans ma poitrine. Des infirmières pleurent. Nous sommes au milieu de cette pièce, mes 3 filles et moi-même dans un état second. Et à ce moment, je comprends que le géniteur de mon petit-fils lui a ôté la vie ! Ils nous demandent de sortir pour habiller Maël.
Nous demandons à une infirmière de voir l’assistante sociale. Stupeur, le bureau se trouve au niveau du service pédiatrique, avec pleins d’enfants.
Nous trouvons la chapelle. C’est comme si notre instinct nous guide directement à elle. Nous pleurons et mettons une chanson qui nous tient à cœur : « Tu vas nous manquer » de Maitre Gims. Mon mari apprend la nouvelle est reprend la route pour nous rejoindre.
L'enterrement de Maël :
Maintenant, il faut préparer l’enterrement de notre petit ange. Nous faisons une liste des taches à effectuer. Nous sommes aux pompes funèbres et commençons à choisir une urne. Mais un appel téléphonique va tout changer. Nous ne pouvons pas incinérer Maël malgré que ce soit le désir de Pauline. Le procureur refuse étant donné les circonstances du décès. Nous choisissons un beau cercueil blanc avec une belle croix. Je suis avec Ludivine qui m’aide beaucoup pour toutes ses démarches. Ma fille Pauline aussi mais ne réagit pas, elle est tétanisée. Ludivine est obligée de repartir ce que je comprends car ses enfants, mes petits- enfants ont besoin de leur maman.
Je suis avec mon mari et Pauline donc j’ai du soutien. Entre temps mon cerveau s’est mis en mode automatique. J’achète la concession à Briey chez nous. Ludivine étant retournée en Lorraine, elle s’occupe de tout ce qui est cérémonie et gestion administrative. Quand à nous, nous retournons voir les pompes funèbres et le prêtre, afin de choisir les musiques pour l’église et le cimetière. De plus, il faut emballer les affaires de Pauline, qui bien entendu, ne restera pas à Lens, au domicile de son compagnon. Elle reviendra vivre chez nous.
La cérémonie a lieu à l’église le 30 mars. Que c’est douloureux ! A leurs demandes, mon mari, mon gendre, Romuald et deux des fils de mon mari portent le cercueil. Beaucoup d’émotions, de tristesse, mais il faut qu’on soit fort car nous devons reprendre la route pour pouvoir être en Lorraine le lendemain pour la cérémonie au cimetière.
Je crois que pour nous, le plus dur a été de se dire qu’il fallait dire au revoir à notre bel ange. Il parait que j’ai hurlé. Je n’en ai aucun souvenir. Je vois juste Pauline s’effondrer. Je suis impuissante. Il faut aussi savoir que du côté de monsieur Fournier, nous n’avons eu aucun soutien pour l’enterrement. Même sa propre mère n’est pas venue à la cérémonie à l’église, ni faire parvenir des fleurs ou une simple plaque. De plus, elle a vu son petit-fils qu’une seule fois en néo nat et n’a jamais eu le désir de revoir Maël.
Apprendre à vivre sans toi :
Nous essayons de reprendre un peu notre vie après cet arrêt brutal. Plus rien ne seras jamais comme avant. 1 mois après je sens que Pauline ne va pas bien. Ce qui est normal en même temps, mais cette fois ci, c’est différent. Elle décide d’aller faire un tour. Je suis angoissée. La peur m’envahit. Par sms, je lui parle. J’arrive à rester en contact et à la faire rentrer à la maison.
Le lendemain 22 avril, je sens que Pauline est au plus mal. Au point que je suis aux aguets, jusqu’à suivre ses faits et gestes. Elle s’enferme à clé dans la salle de bain. Je crie, la supplie d’ouvrir. Rien à faire. J’appelle en urgence Ludivine qui arrive avec son mari.
Le mien rentre du travail. A peine le temps de lui expliquer la situation, il défonce la porte et trouve Pauline avec un cordon de téléphone portable autour du cou très serré. J’ai appelé les pompiers. Ils sont arrivés très vite. Nous faisons hospitalisés Pauline en psychiatrie. Je me rappelle son regard noir, sa haine dans ses yeux, ses paroles blessantes me reprochant de ne pas l’avoir laissée faire. Mais plus tard, elle comprendra que c’était pour son bien. Elle nous explique que son geste était juste pour revoir son fils et être auprès de lui. Elle sera hospitalisée 3 semaines. Je suis toujours auprès d’elle. Jamais je ne la laisserai seule avec ce drame.
Je retrouve un emploi d’hôtesse de caisse dans une grande surface. J’ai peur de laisser Pauline toute seule mais elle me fait la promesse qu’elle ne fera pas d’autres bêtises. Je suis confiante. Le plus dur au travail est d’entendre les pleurs des bébés. Je passe les articles sans arriver à regarder les clients. A chaque fois, la douleur me terrasse et j’ai les larmes au bord des yeux.
Pauline veut trouver un emploi. Je connais une association qui récupère du matériel, des meubles, etc… Je décide d’aller les voir avec Pauline. Ils lui font un contrat. Elle est contente et nous aussi. Elle va pouvoir se vider l’esprit. Les mois passent mais je m’aperçois depuis quelques temps que mon mari ne va pas bien. Chaque jour ça se dégrade. Je prends la décision d’appeler mon médecin traitant qui fera hospitaliser mon mari en psychiatrie pour dépression. Il n’arrive pas à passer à autre chose. Le décès de son petit-fils l’a anéanti. Et voilà, c’est reparti. Il faut que je gère mon travail, les allers retours à l’hôpital, chercher Pauline à son boulot, le ménage comme elle n’as pas de permis et vers chez nous les transports sont limités.
Mon corps est encore une fois mis à dur épreuve. Je n’ai pas le choix. Je n’ai pas le droit de craquer car il faut bien que je soutienne ma famille. Comme je le dis souvent, je suis le pilier où ils peuvent s’accrocher jusqu’à quand ? ça je ne le sais pas. Dans ces moments, la colère prend le dessus sur cette personne qui a brisé notre vie. Mon mari sort 3 semaines après, avec un traitement il sera en arrêt maladie plus d’un mois. Les mois passent avec des moments de tristesse, de chagrin. Le premier Noël sans Maël est une épreuve à passer. Il faut savoir que pour chaque événement, mon petit fils a le droit à son petit cadeau, que ce soit pour son anniversaire, Noël, Pâques etc.
Le 19 Mars nous recevons un courrier nous apprenant la libération de détention provisoire de Sébastien, un coup de massue. Il est libre !!!!
Pauline a des moments où sa douleur est si dure. Elle nous fait des crises de nerf. Il faut trouver les mots pour la calmer, la soutenir, être là sans lui montrer notre désarroi et surtout être toujours debout quoi qu’il arrive.
Mais février 2020, je crois que mon corps est à bout. Je fais une crise d’angoisse sur mon lieu de travail. Je me mets à pleurer sans pouvoir m’arrêter. Le verdict tombe. Le pilier se brise. Il lâche. Mon médecin me voit dans un état pitoyable et m’oblige à me mettre en arrêt 15 jours et sous atarax (j’en prends encore à ce jour) sachant que j’ai une maladie invisible qui s’appelle la fibromyalgie est un traitement depuis 5 ans. Ce drame a réveillé toutes mes douleurs dans mon corps.
Le procès :
Trois ans après nous avons enfin une date pour le procès qui se tiendra aux assises. Cette date est tant attendue pour que la vérité éclate au grand jour.
Nous sommes tous suivis par des professionnelles pour pouvoir donner un nom à cette atroce douleur et ce que l’on vit au quotidien.
La date fatidique du procès est là, le 8 Novembre 2021 à Saint-Omer. Nous arrivons au tribunal accompagnés de notre avocate. Je le vois dans la salle. Je retiens mon mari car je le sens prêt à lui sauter dessus. Je le regarde. Même pas un regard, il baisse la tête ! Le procès durera 3 jours. C’est une épreuve tellement épuisante. Nous entendons des choses horribles sur notre fille. Je me retiens car je ne veux pas que ça retombe sur ma fille. Le plus dur a été d’entendre l’enregistrement de l’appel SMUR de Pauline : un appel de désespoir, voyant son bébé qui ne respirait plus, et de voir défiler les photos de notre petit ange. Il faut savoir que pendant ses 3 jours, le géniteur n’a pas réagi du tout, pas une larme, aucune émotion rien. Notre avocate nous avait précisé que les jurés n’avaient pas le droit de pleurer ni de montrer leur émotions, mais ils sont humains et nous voyons malgré le masque, les larmes coulées, leurs émotions sur leurs visages.
Le délibéré a lieu, entre temps nous discutons beaucoup avec notre avocate, qui nous explique ce qui va se passer.
Le géniteur a pris 6 ans de prison ferme et plus 4 ans de suivi socio judiciaire ! La peine peut paraitre dérisoire, pour avoir tué notre petit ange, mais il n’aura pas le droit à des remises de peines. Quel soulagement ! Le plus important, c’est que Maël, Pauline, moi et mon mari et mon autre fille Marina soient reconnus victimes.
Ma vie d'après :
Au jour d’aujourd’hui, 5 mois après le procès, je réapprends à revivre. Pendant 4 ans ma vie c’était arrêté. La seule chose que je peux dire à travers mon témoignage c’est que ce fameux 22 Mars 2018 Maël est parti rejoindre les étoiles. Avec lui, il a emporté la moitié de mon cœur. Je ne serai plus jamais la même personne. Je compte dans quelques temps témoigner de mon vécu en tant que mamie de la perte de mon petit-fils. Ce sera ma bataille pour mon étoile.
Mots clés : bébé secoué, témoignage, mamie, justice, père.
Des témoignages toujours aussi durs à lire… Courage à cette famille, on ne se remet jamais vraiment de la perte d’un enfant.